《喬治‧ 桑與福樓拜 》The George Sand–Gustave Flaubert Letters.…
George Sand and Gustave Flaubert
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227 《喬治‧ 桑與福樓拜 》 2018-0509 漢清講堂
Eugène Delacroix 是蕭邦的好友 --好友過世, Delacroix 將他畫成但丁式遺像。
Geirge Sand 多次跟客人朗讀 Lucrezia Floriani (1846),聽得懂的,包括Delacroix ,都知道其中影射桑夫人和蕭邦的關係,很不自在,可是蕭邦自己聽不懂,還為桑夫人喝采。後來,Delacroix 才確定蕭邦是無法懂得這種法語小說的。
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不懂法文,應該無法了解〈論福婁拜的「風格」〉中的法文文法/行文 (風格)。
所以即使有中文翻譯,還是不懂。
〈論福婁拜的「風格」〉,收入《恍若月光: 普魯斯特Marcel Proust 隨筆集》,頁191~210
作者:馬塞爾.普魯斯特
譯者:張小魯
出版社:幼獅文化,,
出版日:1994/6/1
Flaubert and Turgenev, a Friendship in Letters: The Complete Correspondence (ed. Barbara Beaumont, 1985)
圖書館有2本,我借的這本沒人借過,所以要建檔
Correspondence with George Sand:
The George Sand–Gustave Flaubert Letters, translated by Aimée G. Leffingwell McKenzie (A. L. McKenzie), introduced by Stuart Sherman (1921), available at the Gutenberg website as E-text N° 5115
Flaubert–Sand: The Correspondence (1993) 這本以前不知道
書信大家:喬治‧ 桑
798 – Eugène Delacroix, French painter and lithographer (d. 1863)
我在其他blogs都有他的紀錄。今晨,翻翻他的日記。
1824.4.27 (26歲):討論"天才 vs 傑出人物"。
1855.5.22 (57歲)等"可憐的大仲馬"和半夜訪他等,都很有意思。
http://hcdailywisdom.blogspot.tw/…/426marcus-aurelius-eugen…
1824.4.27 (26歲):討論"天才 vs 傑出人物"。
1855.5.22 (57歲)等"可憐的大仲馬"和半夜訪他等,都很有意思。
http://hcdailywisdom.blogspot.tw/…/426marcus-aurelius-eugen…
Au fil des pages du journal intime de Marie d'Agoult, lors de son séjour à Nohant au printemps 1837.
Femme de lettre écrivant sous le pseudonyme de Daniel Stern, Marie est alors la compagne de Franz Liszt. Le couple est accueilli à Nohant durant trois mois, à une époque où George Sand traversait une période d'instabilité affective...
Femme de lettre écrivant sous le pseudonyme de Daniel Stern, Marie est alors la compagne de Franz Liszt. Le couple est accueilli à Nohant durant trois mois, à une époque où George Sand traversait une période d'instabilité affective...
Lundi 24 juillet 1837_
"Ce matin j'ai quitté Nohant ; George nous a escortés à cheval jusqu'à La Châtre...
Mon séjour à Nohant m'a été bon. L'enjouement de George, bien qu'il me soit peu sympathique, a néanmoins développé cette pauvre bosse de la gaieté si peu visible à mon front...
Il ne m'a pas été inutile de voir, à côté de George le grand poète, George l'enfant indompté, George la femme faible jusque dans son audace, mobile dans ses sentiments, dans ses opinions, illogique dans sa vie toujours influencée par le hasard des choses, rarement dirigée par la raison et l'expérience. J'ai reconnu combien il avait été puéril à moi de croire (et cette pensée m'avait souvent abreuvée de tristesse) qu'elle seule eût pu donner à la vie de Franz toute son extension, que j'avais été une malheureuse entrave entre deux destinées faites pour se confondre et se compléter l'une par l'autre...".
"Ce matin j'ai quitté Nohant ; George nous a escortés à cheval jusqu'à La Châtre...
Mon séjour à Nohant m'a été bon. L'enjouement de George, bien qu'il me soit peu sympathique, a néanmoins développé cette pauvre bosse de la gaieté si peu visible à mon front...
Il ne m'a pas été inutile de voir, à côté de George le grand poète, George l'enfant indompté, George la femme faible jusque dans son audace, mobile dans ses sentiments, dans ses opinions, illogique dans sa vie toujours influencée par le hasard des choses, rarement dirigée par la raison et l'expérience. J'ai reconnu combien il avait été puéril à moi de croire (et cette pensée m'avait souvent abreuvée de tristesse) qu'elle seule eût pu donner à la vie de Franz toute son extension, que j'avais été une malheureuse entrave entre deux destinées faites pour se confondre et se compléter l'une par l'autre...".
Illustrations : portraits de Franz Liszt et Marie d'Agoult par Henri Lehamn (Musée Carnavalet à Paris).
Flaubert à Nohant pour Noël : sans jamais sans sa robe de chambre et ses pantoufles...
Lettre de George Sand à Gustave Flaubert, le 14 décembre 1869 (tome 21 de la Correspondance de George Sand par Georges Lubin) :
"Voilà le beau temps, chez nous du moins, et nous nous préparons à nos fêtes de Noël en famille au coin du feu. J'ai dit à Plauchut de tâcher de t'enlever, nous t'attendons. Si tu ne peux venir avec lui, viens du moins faire le réveillon et te soustraire au jour de l'an de Paris. C'est si ennuyeux ! Lina me charge de te dire qu'on t'autorisera à ne pas quitter ta robe de chambre et tes pantoufles. Il n'y a pas de dames, pas d'étrangers. Enfin tu nous rentras bien heureux et il y a longtemps que tu promets...".
Illustrations : dessin-charge de Maurice représentant Flaubert en robe de chambre à Nohant, le 24 décembre 1869 (collection particulière).
Flaubert to Nohant for Christmas: without ever without his dressing gown and his slippers ...
Letter from George Sand to Gustave Flaubert, December 14, 1869 (Volume 21 of the Georges Sand Correspondence by Georges Lubin):
"That's good weather, at least at home, and we're getting ready for our family Christmas parties by the fireside, I told Plauchut to try to get you out, we're waiting for you. with him, come at least to make New Year's Eve and escape from Paris, it's so boring! Lina tells me to let you know that you will not be allowed to leave your dressing gown and your slippers There are no ladies, no strangers ... At last you returned to us very happy and you promised for a long time ... "
Illustrations: drawing-load of Maurice representing Flaubert in a dressing gown in Nohant, December 24, 1869 (private collection).
Deux géants, deux camarades...
Au début de l'année 1838, George Sand reçoit Honoré de Balzac durant une semaine à Nohant ; il était alors en villégiature chez des amis à Issoudun. Ils se fréquentaient à Paris depuis le début de la carrière de George Sand et comptaient nombre d'amis en commun dans le milieu littéraire.
Balzac laisse un témoignage de son séjour dans une lettre adressée le 2 mars à Madame Hanska.
Balzac laisse un témoignage de son séjour dans une lettre adressée le 2 mars à Madame Hanska.
"J'ai abordé le château de Nohant le samedi gras vers sept et heure et demie du soir, et j'ai trouvé le camarade George Sand dans sa robe de chambre fumant un cigare après le dîner, au coin de son feu, dans une immense chambre solitaire. Elle avait de jolies pantoufles jaunes ornées d'effilés, des bas coquets et un pantalon rouge...
Elle est à Nohant depuis un an, fort triste, et travaillant énormément. Elle mène à peu près ma vie. Elle se couche à 6 heures du matin et se lève à midi, moi je me couche à 6 heures du soir et me lève à minuit ; mais naturellement je me suis conformé à ses habitudes, et nous avons pendant trois jours bavardé depuis 5 heures du soir après dîner jusqu'à 5 heures du matin, de sorte que je l'ai plus connue, et réciproquement, dans ces trois causeries, que pendant les quatre années précédentes où elle venait chez moi quand elle aimait Jules...
Elle est garçon, elle est artiste, elle est grande, généreuse, dévouée, chaste, elle a les grands traits de l'homme, ergo elle n'est pas femme. Je ne me suis pas plus senti qu'autrefois auprès d'elle, en causant pendant trois jours à coeur ouvert, atteint de cette galanterie d'épiderme que l'on doit déployer en France et en Pologne pour toute espèce de femme. Je causais avec un camarade...".
Elle est à Nohant depuis un an, fort triste, et travaillant énormément. Elle mène à peu près ma vie. Elle se couche à 6 heures du matin et se lève à midi, moi je me couche à 6 heures du soir et me lève à minuit ; mais naturellement je me suis conformé à ses habitudes, et nous avons pendant trois jours bavardé depuis 5 heures du soir après dîner jusqu'à 5 heures du matin, de sorte que je l'ai plus connue, et réciproquement, dans ces trois causeries, que pendant les quatre années précédentes où elle venait chez moi quand elle aimait Jules...
Elle est garçon, elle est artiste, elle est grande, généreuse, dévouée, chaste, elle a les grands traits de l'homme, ergo elle n'est pas femme. Je ne me suis pas plus senti qu'autrefois auprès d'elle, en causant pendant trois jours à coeur ouvert, atteint de cette galanterie d'épiderme que l'on doit déployer en France et en Pologne pour toute espèce de femme. Je causais avec un camarade...".
Illustrations : portrait de George Sand attribué à Auguste Charpentier en 1838, conservé à la chartreuse de Valldemossa ; portrait de Balzac commandé par Mme Hanska à Louis Boulanger en 1836, conservé au Musée des Beaux Arts de Tours.
Google 英譯
Two giants, two comrades ...
At the beginning of 1838, George Sand received Honoré de Balzac for a week at Nohant; he was then on vacation with friends in Issoudun. They had been dating Paris since the beginning of George Sand's career, and had many friends in common in the literary world.
Balzac leaves a testimony of his stay in a letter sent on March 2 to Mrs. Hanska.
"I approached Nohant's Castle on Saturday, Saturday, at about seven-thirty, and I found George Sand in his dressing-gown smoking a cigar after dinner, by the fireside, in a A huge lonely room, with pretty yellow slippers adorned with tapered, pretty stockings and red trousers ...
She's been in Nohant for a year, very sad, and working a lot. It leads almost my life. She goes to bed at 6 o'clock in the morning and gets up at noon, I go to bed at 6 o'clock in the evening and get up at midnight; but, of course, I followed his habits, and for three days we chatted from five in the afternoon to five in the morning, so that I knew her better, and conversely, in these three conversations, that during the four previous years she came to my house when she loved Jules ...
She is a boy, she is an artist, she is tall, generous, devoted, chaste, she has the great traits of the man, ergo she is not a woman. I did not feel more at home than before, talking for three days with an open heart, touched by the gallantry of epidermis that must be displayed in France and Poland for every kind of woman. I was chatting with a comrade ... "
Illustrations: portrait of George Sand attributed to Auguste Charpentier in 1838, kept at the Carthusian monastery of Valldemossa; portrait of Balzac commissioned by Mrs Hanska to Louis Boulanger in 1836, kept at the Museum of Fine Arts in Tours.
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